tag:blogger.com,1999:blog-24885095912101881762024-02-19T02:45:06.801-08:00Mania DansanteSite dédié à la danse. Isabelle Broussy Dansehttp://www.blogger.com/profile/10831044507542072924noreply@blogger.comBlogger17125tag:blogger.com,1999:blog-2488509591210188176.post-66372026518358777532016-08-15T02:30:00.001-07:002016-08-15T03:38:51.207-07:00 L'hypnotique "Einstein on the beach" et le courant minimaliste<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtXl004t0Ec1ICbIiLhbfgxTY-1Llp3IglxGN7cB3M_JgdNAcRMXJo7ol62dSET88YivZ5DeJD10lfNG3ASTvJtoFsDAPqM2xOoH7wNBRZfvR_HAkVtCn4GGvXpGwenG1ITHlBWjxtwYE/s1600/EotB_1p.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="224" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtXl004t0Ec1ICbIiLhbfgxTY-1Llp3IglxGN7cB3M_JgdNAcRMXJo7ol62dSET88YivZ5DeJD10lfNG3ASTvJtoFsDAPqM2xOoH7wNBRZfvR_HAkVtCn4GGvXpGwenG1ITHlBWjxtwYE/s320/EotB_1p.jpg" width="320" /></a></div>
<span style="font-family: inherit;">C'est parce qu'il représente la quintessence du courant musical et artistique dit <i>"minimaliste"</i> né aux États-Unis en 1960 et qu'il influença toute une génération de chorégraphes, que je souhaite aujourd'hui vous présenter le très absurde opéra et ballet contemporain "<i>Einstein on the Beach</i>". </span><br />
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;">Cet opéra a été crée en 1976 par Philip Glass en collaboration avec le metteur en scène Robert Wilson et la chorégraphe Lucinda Childs, est à l'image de son titre : absurde, hors cadre, hors référence fait de somptueux tableaux vivants qui s’enchaînent lentement durant quartes heures. </span><br />
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;"><span style="color: #444444;"> </span>"<i>Einstein on the Beach</i> est <span style="color: #444444;">une oeuvre abstraite, fait de mots,
chiffres lus et chantés de manière répétés, inlassablement, portés par une mise en scène également faite d'images
doublées, représentations symboliques de ce que pourrait être l'état
d'esprit d’Einstein. Des danseurs arpentent le spectacle, par des déplacements de mouvements simples, faits de sauts, tours, simples combinaisons de pas qui sont répétés à l'infini sous différentes combinaisons.</span></span><br />
<blockquote class="tr_bq">
<i><span style="font-family: inherit;">Celui qui regarde "Einstein on the Beach" doit apprendre à lâcher prise, à se laisser prendre par la puissance hypnotique de cet Opéra. Laisser son esprit aller où il veut, vagabonder sans peur de perdre quelque chose à ce qui se passe, car c'est ainsi que le sens de cet Opéra est à mon avis transmis.<span style="color: #444444;"> </span></span></i></blockquote>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: inherit;"><iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/sMb2f_-m7iM/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/sMb2f_-m7iM?feature=player_embedded" width="320"></iframe></span></div>
<br />
<h3>
Le courant minimaliste </h3>
<div>
<br /></div>
<span style="font-family: inherit;">
C'est le propre du courant contemporain minimaliste de revenir aux sources du mouvement musical et dansé fait de répétitions de rythmes simples et mouvements répétitifs qui induisent la transe. C'est une structure universelle, on la retrouve dans toutes les cultures. C'est elles qu'on utilise dans tous les rituels religieux, les rites magiques ou/et thérapeutiques (exemple le musique et danse chamane). Elle a donc une fonction spirituelle. Steve Reich, autre compositeur emblématique de ce courant dit d'elle : </span><br />
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;"> "<i>La musique doit rester émouvante et nous replacer dans un état primitif de notre sensibilité."</i></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;"> Le parti-pris esthétique du courant minimaliste est donc celui-ci : épurer et simplifier pour revenir à la source d'une sensibilité primitive et commune ceci par l’élaboration d'une architecture musicale et chorégraphique complexe qui laisse aux interprètes aucune place à l'improvisation et à l'inspiration du moment. Contrairement à ce que l'on peut retrouver dans d'autre courant musical et chorégraphique, ou l'intention du danseur et du musicien crée le mouvement, la' encore, c'est par l'élaboration d'un composition précise, mathématique et géométrique qu'est donnée l'émotion.</span><br />
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;"> Le courant minimaliste suit le mouvement de la pensée, fait de boucles, de répétition qui évoluent. C'est une forme de sur-réalisme, car il ne fait que s'inspirer de ce que fait la nature : combiner de différentes manières une même cellule. La complexité se trouve dans la combinaison de ces éléments. Outre Lucida Childs de nombreux chorégraphes ont été inspiré par la structure de cette musique, en Europe la plus emblématique est Anne Teresa De Keersmaeker qui construit ses chorégraphies de la même sorte, par la répétition et l'accumulation de pas simples placées dans l'espace d'une façon extrêmement précise. </span><br />
<blockquote class="tr_bq">
<span style="font-family: inherit;"><i>Quand la répétition ne vous plonge pas immédiatement dans la transe, regarder la chorégraphie de Lucina Chils ou Anne Teresa De Keersmaeker peut-être un jeu, celui de repérer les mouvements répétitifs et d'observer de quelle façon ils sont répétés avec quelles variantes... Les variantes peuvent être la façon dont ils sont combinés dans l'espace, l'ordre de combinaison, ou des petites modifications dans le mouvement de base eux-mêmes (un mouvement qui est répété plusieurs fois ou trois, un qu'on supprime, etc) </i></span></blockquote>
<span style="background-color: white; font-size: 15px;"><br /></span>
<br /><span style="font-family: inherit;"></span>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/oQCTbCcSxis/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/oQCTbCcSxis?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />
En savoir plus :<br />
https://fr.wikipedia.org/wiki/Musique_minimaliste<br />
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucinda_Childs<br />
<br />Isabelle Broussy Dansehttp://www.blogger.com/profile/10831044507542072924noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2488509591210188176.post-33411695185426915232016-08-11T03:09:00.001-07:002016-08-11T04:04:36.794-07:00Solo pour un danseur : "Smoke" (part1) <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgn9DNFujTQTPt_cZzX96wfJlZr2DT-4bf3ma2q2RCjQUGuvGy7Az1naJFdmwjM3FfF1KWuWJxMM2U_oOA58PqauBqocmlRGyKIEZ0JjDsfKrvujiL8okCwooq0_Lso9DWugMRyHQAgqtU/s1600/ne.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgn9DNFujTQTPt_cZzX96wfJlZr2DT-4bf3ma2q2RCjQUGuvGy7Az1naJFdmwjM3FfF1KWuWJxMM2U_oOA58PqauBqocmlRGyKIEZ0JjDsfKrvujiL8okCwooq0_Lso9DWugMRyHQAgqtU/s200/ne.jpg" width="180" /></a></div>
<span style="font-family: inherit;"><span id="p0" style="background-color: white; font-size: 15px;">C'est avec un film de danse, brillamment réalisé car il a su allier l'art cinématographique à celui de la danse, que j'inaugure une série "Solo pour un danseur".</span><br style="background-color: white; font-size: 15px;" /><br style="background-color: white; font-size: 15px;" /><span id="p1" style="background-color: white; font-size: 15px;">Ce Solo, spécialement conçu pour la télévision suédoise, est la première partie d'un film de danse intitulé "<span class="s-rg-t" id="11">Smoke</span>" chorégraphié par Mats <span class="s-rg-t" id="12">Ek</span> pour son frère Niklas <span class="s-rg-t" id="13">Ek</span>, et la célèbre danseuse Sylvie Guillem.</span><span id="p26" style="background-color: white; font-size: 15px;"> Petit chef d'œuvre dans le genre qui utilise des trucages vidéos, impossibles au théâtre au service du récit chorégraphique.</span><br style="background-color: white; font-size: 15px;" /><br style="background-color: white; font-size: 15px;" /><span id="p3" style="background-color: white; font-size: 15px;"><b>Nikla Ek : Un interprète hors pair</b></span><br style="background-color: white; font-size: 15px;" /><br style="background-color: white; font-size: 15px;" /><span id="p4" style="background-color: white; font-size: 15px;"><span class="s-rg-t" id="15">Nilkla</span> étudie la danse dans sa Suède natale, puis à New-York avec Martha Graham et Merce Cunningham.</span><span id="p5" style="background-color: white; font-size: 15px;"> Il retourne danser dans la compagnie fondée par sa mère, la célèbre chorégraphe Brigit <span id="18">Cullberg</span>, tout en faisant <span id="19">une</span> <span id="20">retour</span> de trois ans avec le Ballet du XXe Siècle de Maurice Béjart.</span><span id="p6" style="background-color: white; font-size: 15px;"> Lorsqu'il danse ce solo, Niklas a 52 ans et une longue expérience de danseur derrière lui.</span><span id="p27" style="background-color: white; font-size: 15px;"> Son étonnante jeunesse, souplesse et élégance et sa maturité d'artiste interprète, confèrent à cette pièce une dimension théâtrale et dramatique rarement égalée en danse.</span><br style="background-color: white; font-size: 15px;" /><br style="background-color: white; font-size: 15px;" /><i><span id="p28" style="background-color: white; font-size: 15px;">Regarder ce solo, c'est se laisser plonger dans l'abime de l'inconscient individuel et se laisser emporter parce qu'il évoque en nous d'intime et personnel.</span><span id="p9" style="background-color: white; font-size: 15px;"> La musique du compositeur estonien <span class="s-rg-t" id="24">Arvo</span> <span class="s-rg-t" id="25">Pärt</span> hypnotique et par sa mélodie répétitive nous transporte un peu plus dans ce monde et temps intime et subjectif...</span></i></span><br />
<span style="color: #252525; font-family: "times" , "times new roman" , serif; line-height: 0.56cm;"><br /></span>
<span style="color: #252525; font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><span style="line-height: 0.56cm;"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="488" mozallowfullscreen="" src="https://player.vimeo.com/video/19464542" webkitallowfullscreen="" width="600"></iframe>
</span></span>
<span style="color: #252525; font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><span style="line-height: 0.56cm;"><a href="https://vimeo.com/19464542">Smoke by Mats Ek (Part 1)</a> from <a href="https://vimeo.com/deekearney">Dee Kearney</a> on <a href="https://vimeo.com/">Vimeo</a>.</span></span><br />
<span style="color: #252525; font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><span style="line-height: 0.56cm;">
</span></span>Isabelle Broussy Dansehttp://www.blogger.com/profile/10831044507542072924noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2488509591210188176.post-38736894039966191292015-04-27T02:46:00.001-07:002015-04-28T00:54:05.658-07:00Danse avec le vent.. <span id="p21">Mercredi dernier, j'ai eu le plaisir d'assister à la
représentation de la compagnie Non Nova, "Vortex", spectacle interprété
par <span class="s-rg" id="24">Phia</span> Ménard.</span><span id="p22"> Cette
artiste a réussi l'exploit technique de créer une pièce d'un nouveau
genre inclassable, entre théâtres, danse et art du cirque.</span><span id="p23">
Faits d'enchaînements composés de duos et solos avec comme seul
partenaire de jeu de la manière plastique animée par des courants d'air
provoqués par des ventilateurs placés tout autour de la scène.</span><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHzMZdHvbwqB67Jd7hGIaorqcqV3Cx5oBo6gT7YpKMdz8j5GmDoEOBPt_Dfub36EjOzl8GEvarNHtjc2gPQZRA2yDDfMMxDigYiopt3hqz4fUL-NGEVZv_u2tT6HmvKtyJAH95mtqzcWw/s1600/vortex.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHzMZdHvbwqB67Jd7hGIaorqcqV3Cx5oBo6gT7YpKMdz8j5GmDoEOBPt_Dfub36EjOzl8GEvarNHtjc2gPQZRA2yDDfMMxDigYiopt3hqz4fUL-NGEVZv_u2tT6HmvKtyJAH95mtqzcWw/s1600/vortex.jpeg" /></a></div>
Il faut dire, la prouesse technique est extraordinaire. Nous avons tous un jour ou l'autre admiré la belle danse que fait un sac en plastique emporté par le vent. Instant de danse improvisée, que Phia Ménard et sa compagnie par un travail qu'on imagine titanesque, recrée et dirige tel un marionnettiste le ferait avec des courants d'air à la place des fils. <br />
<blockquote class="tr_bq">
<span style="font-size: x-small;"><span id="p35">Un danseur qui regarde ces bonshommes en plastique
faire un véritable duo sur l'air de Debussy en prend un coup, cette
expressivité qu'il cherche des heures durant dans un studio se voit
exprimée avec autant de vigueurs par quelques simples personnages faits
de sacs en plastiques animés par des courants d'air.</span></span><span id="p36"><span style="font-size: x-small;"> On y gagne en modestie...</span></span></blockquote>
<br />
<span id="p56">Ce travail technique est d'autant plus remarquable que
l'habilité qu'il nécessite n'est pas ressentie, elle est au service du
récit, l'histoire d'une transformation physique et intellectuelle d'un
homme en femme.</span><span id="p52"> Je dois vous confesser que le thème, maintes fois abordé dans la danse, ne m'attirait pas.</span><span id="p53">
Si les photos du spectacle m'interpellaient par son esthétique, le
pitch qui s'y referait me rappelait des spectacles de danse
contemporaine des années 80/90, peu travaillés, conceptuels et
psychodramatiques, qui, s'ils avaient le mérite de servir thérapie à
l'interprète, avaient le défaut d'ennuyer le spectateur qui partait avec
une chape de plomb sur la tête.</span><br />
<span id="p57">Rien de tout ça ici.</span><span id="p58"> Au-delà' du fait que l'expression de <span id="61">Phia</span> <span id="62">Ménard</span> dégage une véritable puissance qui rappelle des passages <span id="63">de</span> <i><span id="64">"Ecce</span> Homo</i>" du philosophe Allemand <span id="65">F</span>. Nietzsche :</span><br />
<blockquote class="tr_bq">
<br />
<i> "Au plaisir que nous procure l'individu bien conformé : ce qu'il est taillé d'un bois à la fois dur, tendre et parfumé. Il n'aime que ce qui
lui fait du bien ; son plaisir et son envie cessent dès qu'il
dépasse la limite de ce qu'il lui faut. Si quelque chose lui
nuit, il
devine le remède ; il fait tourner la mauvaise
fortune à son profit ; tout ce qui ne le tue pas le rend plus
fort. II fait instinctivement son miel de tout ce qu'il voit.
entend et vit ; il est un principe de sélection, il laisse
tomber bien des choses..."</i></blockquote>
<br />
<span id="p82">La mise en scène de <span class="s-rg" id="86">Phia</span> <span class="s-rg" id="87">Ménard</span>
est finement travaillée de manière à nous emporter avec elle dans le
tourbillon d'une transformation, d'une quête d'infini, faite de
succession d'étapes, de douleurs, de libérations et d'accouchements
successifs.</span><span id="p83"> Tourbillons d'émotions qui nous poussent à nous interroger sur ce qui nous anime et nous compose.</span><span id="p84"> La réflexion est induite par ce que le spectacle provoque en nous. On en sort en emportant avec soi une énergie de volonté, d' interrogations et de trouble... </span><span id="p85"></span><br />
<span id="p85"><br /></span>
<span id="p85">Spectacle à voir ! </span><br />
<span id="p85"><br /></span>
<span id="p85">Site internet : <a href="http://www.cienonnova.com/">http://www.cienonnova.com/</a></span><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/uQl5phXxLJk/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/uQl5phXxLJk?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />
<span id="p85"><br /></span>
<span id="p85"><br /></span>
<br />
<br />
<br />
<br />Isabelle Broussy Dansehttp://www.blogger.com/profile/10831044507542072924noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2488509591210188176.post-65369869577363953592015-04-21T07:18:00.000-07:002015-04-21T07:22:43.500-07:00Ce soir, je sors ! Merci à la Télévision Suisse Romande qui m'a offert deux places pour le spectacle d'une artiste/interprète atypique et non-catalogable : Phia Ménard. J'ai hate de découvrir cette artiste qui mélange jonglerie, danse et effets visuels...<br />
<br />
<b>Le pitch du Théatre Equibibre-Nuithonie : </b><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.equilibre-nuithonie.ch/public/media/filer_thumbnails/2014/06/23/image-spectacles-crop216.jpg__230x120_q90_crop-1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.equilibre-nuithonie.ch/public/media/filer_thumbnails/2014/06/23/image-spectacles-crop216.jpg__230x120_q90_crop-1.jpg" /></a></div>
<i>"Directrice de la compagnie Non Nova qu’elle a fondée en 1998, la
circassienne Phia Ménard s’est très vite intéressée à l’hybridation
artistique en plaçant la transformation au centre de son exploration
scénique, quelque part entre la recherche identitaire et la mutation
intime. Vortex, version adulte de L’Après-midi d’un foehn, est
né d’un travail sur les éléments naturels et d’un concept intitulé ICE
(injonglabilité complémentaire des éléments). Fascinée par le vent,
cette matière d’érosion qui ôte les couches et influence tant les
comportements humains, l’artiste française met ici en scène sa propre
métamorphose, inquiétante, saisissante, tel un bibendum incognito qui
accouche de lui-même en se débarrassant de pelures plastiques qui
valsent dans le vent. Un ovni poétique, brillamment dépaysant."</i><br />
<br />
<a href="http://www.equilibre-nuithonie.ch/fr/14-15/spectacles/372/">http://www.equilibre-nuithonie.ch/fr/14-15/spectacles/372/</a><br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/f-mEOl68LvM/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/f-mEOl68LvM?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />Isabelle Broussy Dansehttp://www.blogger.com/profile/10831044507542072924noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2488509591210188176.post-2706315407756695032015-03-23T03:45:00.001-07:002015-03-23T03:45:46.028-07:00Humeur du jour <p dir="ltr">Pour bien commencer la semaine...</p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiC6bxoDXaeDLdRDAVOUIkANKzy2iU26wGO0iOET71ca1VGIt_5K8CjN2FWdx6wLZi8McLCx-XJkR8522u1UED7qPjds_3wWL2DlddvlCshBQOqcCwVzbgWkODh1FppJtgURpVpv1HrkAs/s1600/15f4d10247a74a45dd879777c3e225cd.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"> <img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiC6bxoDXaeDLdRDAVOUIkANKzy2iU26wGO0iOET71ca1VGIt_5K8CjN2FWdx6wLZi8McLCx-XJkR8522u1UED7qPjds_3wWL2DlddvlCshBQOqcCwVzbgWkODh1FppJtgURpVpv1HrkAs/s640/15f4d10247a74a45dd879777c3e225cd.jpg"> </a> </div>Isabelle Broussy Dansehttp://www.blogger.com/profile/10831044507542072924noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2488509591210188176.post-91280287773477744142015-03-20T18:30:00.000-07:002015-03-23T01:13:27.444-07:00L'éternelle et intense Blue Lady <br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://carolyn-carlson.com/wp-content/uploads/2014/01/blueladyweb_0-380x250.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://carolyn-carlson.com/wp-content/uploads/2014/01/blueladyweb_0-380x250.jpg" height="210" width="320" /></a></div>
<span id="p13">C'est parce qu'à mes yeux, elle représente la
quintessence de l'art chorégraphique que je souhaite aujourd'hui vous
présenter le ballet solo "<i><span class="s-rg" id="15">Blue</span> Lady"</i>.</span><span id="p14">
Avec cette œuvre, la chorégraphe Carolyn Carlson a réussi l'exploit
d'exprimer un quelque chose d'inexprimable un sentiment universel
indicible et diffus d'infini, de déjà vu et pressenti...</span><br />
<br />
<span id="p17">Quand Carolyn Carlson chorégraphie <i>"<span class="s-rg" id="19">Blue</span> Lady" </i><span id="p16">(1980)</span> elle vient de prendre la direction du Théâtre de la <span class="s-rg" id="20">Fénice</span> de Venise.</span><br />
<span id="p21">Pour saisir l'essence et comprendre la genèse de ce <span id="26">ballet</span> <span id="27">il</span> faut donc se transporter à Venise, dans ce lieu poétique et aquatique où l'eau donne le tempo.</span><span id="p30">
Carolyn est dans son studio, son mari compositeur René Aubry est à ses
côtés. Il compose la musique pendant qu'elle compose les pas.</span><span id="p23">
L'eau les inspire, que ce soit par les bruits des vagues qui clapent sur
les murs, rythme ternaire, que l'on retrouve tout le long de sa musique,
ou par la lumière qui s'y reflète et s'y décompose.</span><span id="p24"> Jeu de reflets, d'ombres et de lumières qui constitue un des éléments centraux de la chorégraphie.</span><br />
<br />
<span id="p31">Le ballet <i>"<span class="s-rg" id="38">Blue</span> Lady"</i> est à l'image du lieu où elle l'a créée :</span><span id="p32"> poétique.</span><span id="p41"> Carolyn Carlson définit son travail de "poésie visuelle".</span><span id="p34"> Une succession de tableaux vivants où danse et scénographie se fondent.</span><span id="p42">
La spiritualité est au centre de sa danse, fortement marquée par la
philosophie bouddhiste, elle parle d'élévation, du cycle de vie, de
continuité.</span><span id="p36"> L'idée d'un passé lointain, d'une
mémoire intuitive d'une vie avant la vie n'est jamais loin, ses
croyances spirituelles sont finement conjuguées dans ses œuvres. <i>"Blue Lady</i>" est d'une remarquable intensité dramatique. </span><br />
<span style="color: #cc0000;"><br /></span>
<i><b>La structure du ballet... </b></i><br />
Quatre tableaux représentent quarte ages différents.<br />
<u><span class="mw-headline" id="Premier_.C3.A2ge">Premier âge</span></u><br />
<span class="mw-headline" id="Premier_.C3.A2ge">Et celui de la naissance et de l'enfance, composé de mouvements joyeux, enfantins, ludiques... </span><br />
<br />
<u><span class="mw-headline" id="Premier_.C3.A2ge">Deuxième </span></u><u><span class="mw-headline" id="Premier_.C3.A2ge"><u><span class="mw-headline" id="Premier_.C3.A2ge">âge</span></u> </span></u><br />
C'est le temps des changements d'humeurs, de la transformation, la longue tenue du personnage joue au vent sur les notes de <i>If I Were a Tree/Blue Lady</i>
d'Aubry fait de grands mouvements en diagonale et circulaires, de
courses qui emplissent la scène...<br />
<br />
<u><span class="mw-headline" id="Premier_.C3.A2ge">Troisième </span></u><u><span class="mw-headline" id="Premier_.C3.A2ge">âge</span></u><br />
Habillée d'une robe-drap rouge vif et élastique (<i>Red Dress</i>),
qui constituera la marque visuelle la plus célèbre de la pièce, elle s'étire dans un déplacement lent qui
évoque à la fois une métamorphose animale, de la grossesse à
la naissance...<br />
<br />
<span class="mw-headline" id="Premier_.C3.A2ge"><u>Quatrième </u></span><span class="mw-headline" id="Premier_.C3.A2ge"><u><u><span class="mw-headline" id="Premier_.C3.A2ge">âge</span></u>.</u> </span><span class="mw-headline" id="Premier_.C3.A2ge"> </span><br />
<span id="p105">Dernier âge.</span><span id="p106"> Celui de la vieillesse.</span><span id="p107"> Carolyn Carlson apparaît en robe et chapeau noir, <span class="s-rg" id="112">canne-parapluie</span> à la main.</span><span id="p108"> Les mouvements sont lents, saccadés.</span><span id="p109"> Elle est courbée et effectue ses derniers mouvements derrière les persiennes qui retombent sur la musique intitulée <i><span class="s-rg" id="113">"Vendredi</span> 13"</i>.</span><span id="p115">
Elle se déshabille progressivement pour se retrouver en robe jaune,
dernier élan de vie et de légèreté pour partir vers la lumière du fond de
la scène...</span><br />
<br />
<a href="http://img.src.ca/2011/10/28/635x357/111028_oh920_dimanche_cri_munch_sn635.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://img.src.ca/2011/10/28/635x357/111028_oh920_dimanche_cri_munch_sn635.jpg" height="111" width="200" /></a> <i>C'est dans cette partie du ballet à l'intensité extrême, qu'on retrouve dans une séquence Carolyn Carlson mimer et mettre en mouvement le fameux tableau du "le cri" d'Edward Munch.</i><br />
(voir dans la vidéo ci-dessous)<i><br /></i><br />
<i><b> </b></i><br />
<i><b><br /></b></i>
<span class="mw-headline" id="Premier_.C3.A2ge"> </span><span class="mw-headline" id="Premier_.C3.A2ge"> </span><span class="mw-headline" id="Premier_.C3.A2ge"><i><b> </b></i></span><br />
<span class="mw-headline" id="Premier_.C3.A2ge"><i><b>Musique et danse... </b></i></span><br />
<span id="p125">La répétition des gestes, les mouvements circulaires,
les rondes autour d'elle-même, autour d'un centre, petit<span style="color: #0b4000;">s</span> et grands qui
caractérise ce ballet renforce ce sentiment d'infini, de continuité.</span><span id="p117"> La musique est construite comme la danse, par des séquences répétitives.</span><span id="p118"> Danse et musique s'entrelacent, comme dans une fugue, tantôt l'on entend plus que l'on voit, tantôt l'on voit plus qu'on entend.</span><span id="p119"> Comme dans la vie, le musicien et la danseuse sont partenaire, ils dansent et jouent ensemble le cycle de la vie.</span><br />
<br />
<span id="p119"><i><b>Carolyn Carlson aujourd'hui, l'éternelle "blue Lady"...</b></i></span><br />
En tant que fidèle fan de Carolyn Carlson, je ne peux que vous encourager à aller voir son dernier Ballet solo <i>"Dialogue with Rothko" </i>dont la vidéo teaser, en fin de page, laisse entrevoir toute l'intensité dramatique et la force d'interprétation de Carolyn Carlson dont je vais taire l'<span class="mw-headline" id="Premier_.C3.A2ge"><span class="mw-headline" id="Premier_.C3.A2ge">âg</span></span>e et qui ne semble lui inspirer que de la force et de la beauté...<br />
<br />
Lieux : <br />
<a href="http://carolyn-carlson.com/tournees/dialogue-with-rothko-10/" target="_blank"><u>http://carolyn-carlson.com/tournees/dialogue-with-rothko-10/</u></a><br />
<br />
<br />
<b><i>Blue Lady : </i>Extrait deuxième tableau </b><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://ytimg.googleusercontent.com/vi/O7H6JcWUIbg/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="http://www.youtube.com/embed/O7H6JcWUIbg?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />
<br />
<b><i>Blue Lady : </i>Troisième tableau "The red dress"</b><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://ytimg.googleusercontent.com/vi/x7d28h-zG5Y/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="http://www.youtube.com/embed/x7d28h-zG5Y?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />
<b><i>Blue Lady :</i> Dernier tableau </b><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://ytimg.googleusercontent.com/vi/dWMVswEHiuA/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="http://www.youtube.com/embed/dWMVswEHiuA?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />
<br />
<b>Teaser : <i>Dialogue with Rothko</i></b><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://ytimg.googleusercontent.com/vi/7oarJTATKXY/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="http://www.youtube.com/embed/7oarJTATKXY?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />
<br />
<u><b>http://carolyn-carlson.com/</b></u><br />
<br />
<br />Isabelle Broussy Dansehttp://www.blogger.com/profile/10831044507542072924noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2488509591210188176.post-76304175918336335192015-03-16T01:47:00.000-07:002015-03-21T08:45:41.121-07:00Dans l'air du temps : Kaori Ito <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.kaoriito.com/fr/files/gimgs/40_kaoritricolor.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.kaoriito.com/fr/files/gimgs/40_kaoritricolor.jpg" height="156" width="320" /></a></div>
<span id="p14">Les principaux chorégraphes de
ces 20 dernières années se sont beaucoup appuyés sur les qualités créatives des
danseurs, les poussant à travailler sur l'improvisation, la recherche
sur le mouvement et à proposer de nouvelles formes de danse. </span><span id="p15">On les a vus au fur et à mesure du temps, devenir de plus en
plus actifs dans le processus chorégraphique et les chorégraphes peu à
peu se transformer en simples metteurs en scène.</span> Il est donc tout naturel, que certains de ce talentueux <span id="17">interprètes</span> ont eu envie de voler de leurs propres ailes en se mettant en scène eux-mêmes.<br />
<span id="p16"></span><br />
<span id="p18">Une de ces interprètes qui incarne parfaitement cette nouvelle génération est <span class="s-rg" id="20">Kaori</span> <span class="s-rg" id="21">Ito</span>, danseuse contemporaine Japonaise, qui après s'être brillamment illustrée auprès de chorégraphes français tel que</span><span id="p18"><span class="event_italic"> Philippe Decouflé, James Thiérrée, Alain Platel ou de Guy Cassiers</span> se produit en solo et propose des chorégraphies à la gestuelle "dans
l'air du temps" mélangeant les mouvements d'isolation du corps empruntés
du hip-hop, du classique, de l'énergie du contemporain dans une mise en
scène au visuel toujours très élégamment soigné, selon l'esthétique Japonaise.</span><br />
<br />
<span id="p27">Interprète puissante et remarquablement détachée, déconnectée, sa danse transpire ce monde virtuel <span class="s-rg" id="29">anarcap</span> où l'image, la vidéo modifie la perception du corps.</span><br />
<br />
Kairi Ito sera en Suisse le 24 Avril au Théâtre de l'Octogone à Pully <br />
<br />
<a href="http://www.kaoriito.com/fr/">http://www.kaoriito.com/fr/</a><br />
<br />
<a href="http://www.theatre-octogone.ch/">http://www.theatre-octogone.ch</a><br />
<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/9y_1uwZ7Mz4" width="560"></iframe>
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/jMuOTptVAMQ" width="560"></iframe>
Isabelle Broussy Dansehttp://www.blogger.com/profile/10831044507542072924noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-2488509591210188176.post-73235871672348795812015-03-09T12:14:00.001-07:002015-03-11T01:31:50.902-07:00<blockquote class="tr_bq">
<div style="text-align: center;">
<i><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;">"Un artiste doit avoir une seule obsession dans la vie: toucher l'âme des gens, révéler la part de poésie qui
est en eux."</span></i></div>
</blockquote>
<br />
<blockquote class="tr_bq">
<div style="text-align: center;">
<i>
</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>
</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;">"Cette quête de l'invisible t'aidera a t'élever."</span></i></div>
</blockquote>
<br />
<blockquote class="tr_bq">
<div style="text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: center;">
<i>
</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;">"Nous autres danseurs, nous volons des moments de grâce a l'univers."</span></i></div>
</blockquote>
<br />
<blockquote class="tr_bq">
<div style="text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: center;">
<i>
</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>
<i><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;">Carolyn Carlson</span></i></i></div>
</blockquote>
<br />Isabelle Broussy Dansehttp://www.blogger.com/profile/10831044507542072924noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2488509591210188176.post-24871613892997402462015-03-05T04:41:00.001-08:002015-03-06T09:18:41.021-08:00Merce Cunningham, l'architecte de la danse. <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://sp.yimg.com/ib/th?id=HN.607991185742367172&pid=15.1&P=0" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://sp.yimg.com/ib/th?id=HN.607991185742367172&pid=15.1&P=0" /></a></div>
<br />
<i><span id="p0">"Imaginez un architecte ou un designer qui
construirait des bâtiments ou objets qui évolueraient dans le temps,
changeraient de formes, de couleurs, de volumes et d'emplacement.</span><span id="p1"> Par ce mouvement, on leur attribuerait une âme, une intention, une émotion.</span><span id="p2">" </span></i><br />
<span id="p2"><br /></span>
<i><b><span id="p2">C'est celui qui regarde qui donne le sens.</span></b><span id="p3"><b> C'est par lui que naît l'intention</b>...</span><span id="p4"> </span></i><br />
<span id="p4">Le chorégraphe</span><i><span id="p4"> </span></i><span id="p0">Merce Cunningham renvoie le spectateur à lui-même à sa propre imagination.</span><span id="p1">
Si dans sa manière de construire la danse Merce Cunningham recherche
sans cesse à casser les habitudes mentales et organiques du mouvement.</span><span id="p2"> Il fait indirectement la même chose avec le spectateur, il l'oblige à casser ses propres références mentales pour donner du <span class="s-or" id="4">sens</span> à ce qu'il voit.</span><br />
<span id="p2"> <i> </i></span><br />
<span id="p2"><i>On regarde les chorégraphies de Merce Cunningham comme on regarde un paysage, en se laissant emporter par le rêve, l'imagination que les formes en mouvement suscitent... </i></span><br />
<br />
<span id="p2">Extrait : </span><br />
<span class="watch-title " dir="ltr" id="eow-title" title="Merce Cunningham - Nearly Ninety">Merce Cunningham - Nearly Ninety (extrait)</span><br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<i><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/_CEwdgjfhvs" width="420"></iframe></i>
</div>
<span id="p2"> </span><br />
<i><span id="p2"><br /></span></i>
<br />
<ul>
<li>
<span id="p11"><b><i>C'est un bouleversement conceptuel, et une nouvelle manière d'aborder l'art chorégraphique qu'initia le chorégraphe Merce Cunningham</i></b>.</span><span id="p12"> Ce dernier poussa toute une génération de danseurs et spectateurs à adopter un autre point de vue sur la danse.</span><span id="p12"> </span><span id="p12"> </span><span id="p13">Le style de Merce Cunningham casse les schémas de la danse narrative pour adopter ceux de la danse abstraite.</span><span id="p14"> Merce <span class="s-rg" id="15">Cunnigham</span> s'inscrit dans le courant artistique du <span class="s-rg" id="16">Bauhaus</span> des années 1901, celui du scénographe <span class="s-rg" id="17">Oska</span> <span class="s-rg" id="18">Sclemmer</span> dont l'objectif était de mettre en avant le mouvement en tant que tel.</span><span id="p20">Avec ses danseurs, Merce Cunningham travaille sur le mouvement pur, en tant que tel et non pas en tant que porteur de sens ou d'intention.</span><span id="p21"> Il aborde la danse comme un architecte le ferait, par l'étude des formes <span id="p19">(corporelles, rythmiques, dynamiques)</span>
et recherche les différentes possibilités de combinaison entre les
parties du corps et plus généralement entre les éléments qui composent
le mouvement.</span></li>
</ul>
<br />
<ul>
<li><span id="p21"><i><b>Merce s'oppose à Martha..</b>.</i></span><span id="p43"> La philosophie de Merce Cunningham est à l'extrême opposée de celle de son mentor Martha Graham.</span><span id="p45">
En effet, contrairement au style de cette dernière, ce n'est pas
l'émotion qui donne naissance au mouvement, mais le mouvement qui donne
naissance à l'intention, à l'émotion.</span><span id="p46"> Dans les chorégraphies de Merce Cunningham, c'est la forme qui donne le sens et non pas l'inverse.</span><span id="p27"> Il joue avec le signifiant et abandonne le signifié.</span><span id="p47"> Si Martha Graham exulte les émotions, Cunningham s'en détache.</span><span id="p44"> Seule la forme qui compose le mouvement compte.</span><span id="p30"> Il est, par essence, le chorégraphe de l'abstrait.</span><span id="p30"> </span></li>
</ul>
<br />
<span id="p6">(la philosophie qu'exprime Merce Cunningham par la danse mérite un article entier, je le ferai prochainement.)</span><br />
<br />
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
Beach Birds for caméra. Merce Cunningham (extrait)</div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/hK2VphZEQSM" width="560"></iframe><br /></div>
<br />
<br />
<br />Isabelle Broussy Dansehttp://www.blogger.com/profile/10831044507542072924noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2488509591210188176.post-54500129212987673482015-02-28T12:45:00.000-08:002015-02-28T12:50:56.140-08:00<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://pbs.twimg.com/media/B-YDBg8IUAAJh2q.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://pbs.twimg.com/media/B-YDBg8IUAAJh2q.png" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
Tu dois aimer danser pour pouvoir rentrer dedans. </div>
<div style="text-align: center;">
Je ne te donne rien en échange. </div>
<div style="text-align: center;">
Pas d'autographes à ranger. </div>
<div style="text-align: center;">
Pas de peintures à accrocher sur le mur, à poser dans un musée.</div>
<div style="text-align: center;">
Pas de poèmes à imprimer et à vendre.</div>
<div style="text-align: center;">
Rien d'autre que la sensation d'un instant où l'on se sent vivant. </div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
- Merce Cunningham -<br />
<br />
(Traduit par I.Broussy) </div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
Isabelle Broussy Dansehttp://www.blogger.com/profile/10831044507542072924noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2488509591210188176.post-15764566636502658772015-02-23T13:37:00.000-08:002015-03-21T08:52:42.864-07:00Le ballet "Lamentation" ou l'histoire d'un nouveau langage...<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqdUMIrLKxP2ARTcLz7KnnpC61nUxpHDNTSDm2Sty1vD1gFAXYEGszc3Rlb88YG3a6E0ujiQLmr3MSX1PtJImquOQnpVqTtCdUKpQ6nLLeMHWiz4VB3w37jD4VnwlrXZrYhevE4SI-wQE/s1600/mt.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqdUMIrLKxP2ARTcLz7KnnpC61nUxpHDNTSDm2Sty1vD1gFAXYEGszc3Rlb88YG3a6E0ujiQLmr3MSX1PtJImquOQnpVqTtCdUKpQ6nLLeMHWiz4VB3w37jD4VnwlrXZrYhevE4SI-wQE/s1600/mt.jpeg" /></a></div>
<br />
<span id="p0">À l'occasion de la nouvelle production de la compagnie new-yorkaise Martha Graham <a href="https://www.kickstarter.com/projects/marthagraham/lamentation-variations" target="_blank">"<i><span class="s-rg"><span id="7">Lamentation variations</span></span></i>"</a>, réadaptation du ballet mythique de son répertoire "<i>Lamentation</i>"</span><br />
<br />
<span id="p1">J'ai
voulu vous parler de l'histoire qui lie cette chorégraphie à la
naissance d'un nouveau langage chorégraphique codifié à l'instar de la
danse classique.</span><span id="p2"> Martha Graham incarne le début
d'une nouvelle aire de la danse, où des chorégraphes vont travailler sur
de nouveaux langages chorégraphiques.</span><br />
<br />
<b><i>Je suis née à New-York... </i></b><br />
<span id="p18"><i>"Lamentation"</i> fut crée en 1930 pour sa compagnie composée de femmes.</span><span id="p10"> C'est cette chorégraphie qui lui conférera le statut d'artiste avant-gardiste et qui rendra célèbre son style.</span><span id="p11"> "<i>Lamentation</i>" exprime l'essence de sa danse et technique.</span><span id="p12">
Si la plupart de ces ballets son narratifs, on peut dire de celui-ci
est purement expressif, il exprime un état, une capacité, une réaction
du corps.</span><span id="p13"> La capacité qu'a l'humain de se dilater et de se contracter à l'intérieur de son enveloppe corporelle.</span><span id="p14"> Elle exprime la douleur du corps et du chagrin qui tord, se contracte et qui s'abandonne pour mieux se replier.</span><br />
<br />
<b><i>La chorégraphe des pulsions</i>.. </b><br />
<span id="p20">Martha Graham est l'artiste des sens, des instincts qu'elle exulte.</span><span id="p21"> Esprit libertaire, seules les passions, les pulsions sont dans sa danse digne d'intérêt.</span><span id="p22"> Le désir féminin est un sujet omniprésent dans ses danses.</span><span id="p23"> Contraction et <span class="s-rg" id="24">dilatation/relâchement</span> de l'abdomen sont les mouvements sur lesquels
est axée sa technique, c'est pourquoi ce ballet est si fondamental,
c'est le résultat d'une exploration et observation qu'elle a fait
d'elle-même et de ses propres réactions émotionnelles.</span><br />
<br />
<i><b>Entre la technique classique et la technique Martha Graham...</b></i><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.bedfordinteractive.org/DI2/images/graham_F3.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.bedfordinteractive.org/DI2/images/graham_F3.jpg" /></a></div>
Si la danse classique est une codification des danses qui animait les
cours de la renaissance, fait de mouvements qui s'élèvent vers le ciel. De Jambes et les bras isolés du buste. La technique
Martha Graham est tout l'inverse. Inspirée de la
philosophie orientale, elle recherche d'unité dans le mouvement dans sa source primaire.<br />
<br />
Le langage de la danse classique suit la culture de l'époque où elle a été codifiée. Celui du
siècle des Lumières où l'on valorise la pensée logique, les sciences,
l'esthétique classique et où l'on dénigre l'illogisme, les superstitions, les instincts pour
rechercher la noblesse et la hauteur d'esprit. Les mouvements du classique suivent cette aspiration, et l'on recherche la grâce, la légèreté et l'élégance.<br />
C'est une philosophie opposée qu'exprime la danse de Martha Graham. Inspirée par la mode de <i>"l'exotisme"</i> des années folles, portée par le courant surréaliste et la diffusion des idées de Freud sur la psyché humaine, elle met l'accent sur l'expression primaire et libidinale.<br />
<span id="p51">Inspiration et expiration, contraction et relâchement, spiral et torsion du torse, sont les mouvements de base
de sa technique.</span><span id="p38"> Contrairement à la danse
classique, tous les mouvements des bras et des jambes suivent le
mouvement initiateur du bassin et du torse.</span><span id="p39"> Un
danseur de Graham porte son attention sur son buste qui initie le
mouvement, les bras et les jambes ne font qui suivre le flux initié par
celui-ci.</span><span id="p48"> Le jeu des tensions est un élément
également important dans son travail, la' aussi si la danse classique
recherche l'équilibre par la juste tension des forces opposées des muscles.</span><span id="p41"> Graham cherche au contraire à pousser à bout, à son apogée les tensions musculaires pour ainsi, après, mieux les relâcher. Cette façon d'employer le corps donne une très grande intensité dramatique à ses œuvres.</span><br />
<br />
<span id="p47">Démonstration d'un cours de technique Graham :</span><br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/p78zYG6-aHI" width="420"></iframe><br />
<br />
<br />
<i><b>Relation à la musique... </b></i><br />
<span id="p78">La musique de <span class="s-rg" id="81">Zoltán</span> <span class="s-rg" id="82">Kodály</span> accompagne parfaitement bien les élans de ses mouvements de "<i>Lamentation</i>".</span><span id="p79"> Martha Graham a fait le choix de cette musique, car elle s'accommode parfaitement bien à sa danse, à son rythme.</span><span id="p80"> Il accentue ses impulsions et ses tensions.</span><br />
<br />
<b><i>Comment on la regarde...</i></b><br />
On regarde "<i>Lamentation</i>" de la même manière qu'une danseuse danse et appréhende sa technique. En acceptant d'aller en soi, dans son centre, dans ses profondes émotions. On regarde "<i>Lamentation</i>" avec les yeux de son corps, avec ses sens.<br />
<br />
<br />
<i>"Lamentation</i>"<br />
<div class="" id="watch-description-text">
<div id="eow-description">
Choreographed by Martha Graham (in 1930)<br />
Music by Zoltan Kodaly<br />
Danced by Peggy Lynmann</div>
<div id="eow-description">
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/WOdOGFtTa7A" width="420"></iframe> </div>
<div id="eow-description">
<br /></div>
<div id="eow-description">
<br /></div>
<div id="eow-description">
<br /></div>
</div>
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"> </span></span><br />
<br />
<br />
<br />Isabelle Broussy Dansehttp://www.blogger.com/profile/10831044507542072924noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2488509591210188176.post-45926270323851099562015-02-23T09:00:00.000-08:002015-02-23T09:00:40.349-08:00"Les nuits" à Fribourg cette semaineSi places il reste, à ne pas manquer d'aller voir le 24 Févier, au théâtre de Fribourg "Équilibre" le Ballet "Les nuits" du chorégraphe Angelin Prejocaj <br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.equilibre-nuithonie.ch/public/media/filer_thumbnails/2014/06/23/image-spectacles-crop148.jpg__630x320_q90_crop-1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.equilibre-nuithonie.ch/public/media/filer_thumbnails/2014/06/23/image-spectacles-crop148.jpg__630x320_q90_crop-1.jpg" height="162" width="320" /></a></div>
<br />
Il s'agit d'une adaptation des <i>Mille et Une Nuits</i>, chef d’oeuvre de la
littérature orientale dont l’érotisme flamboyant a marqué l’inconscient
collectif. Inspiré par Shéhérazade, conteuse prodigieuse dont le verbe
et l’esprit désarment la barbarie, le chorégraphe français a concocté
ici un feu d’artifice de mystère et sensualité pour repenser la place
des femmes dans la société, sans violence ni objectification. Jeux
d’ombres, parades amoureuses, langueurs de hammam et volutes de chicha
entourent ainsi les corps de dix-huit danseurs dans un ballet sublime et
envoûtant, épicé par un zeste d’humour et d’esthétisme provocant.<br />
<br />
Plus d'info : <a href="http://www.equilibre-nuithonie.ch/fr/14-15/spectacles/350/?direct">http://www.equilibre-nuithonie.ch/</a><br />
<br />
<br />
Extraits<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/jRLze7t2T6E" width="560"></iframe>
Isabelle Broussy Dansehttp://www.blogger.com/profile/10831044507542072924noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2488509591210188176.post-63561080296243249542015-02-16T09:53:00.003-08:002015-02-28T07:17:37.671-08:00La Giselle de Mats Ek <span style="color: #990000;"><br /></span>
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #b45f06;"><i><b><span style="color: #990000;">
<span style="font-family: Georgia, "Times New Roman", serif;">"</span>Je suis le ballet Giselle moderne, un chef d’œuvre de l'art chorégraphique, oubliez les tutus, les
pointes, et venez me découvrir..."</span>
</b></i></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://sp.yimg.com/ib/th?id=HN.608031751701335101&pid=15.1&P=0" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://sp.yimg.com/ib/th?id=HN.608031751701335101&pid=15.1&P=0" /></a></div>
Pour inaugurer ce blog, j'ai fait le choix de vous présenter une version revisitée du Ballet classique Giselle. Ce ballet qui fait le lien avec le titre de ce blog "Mania Dansante" car le livret originel et moderne du ballet Giselle parle d'amour, de folie, folie qui s'exprime par la danse. Mania Dansante étant le mon qu'on attribuait à un phénomène observé entre les <span class="romain">XIV</span><sup>e</sup> et <span class="romain">XVIII</span><sup>e</sup> siècles où un groupe de personnes se mettaient soudainement à danser jusqu'à épuisement. </div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
<b><i>Je suis née en Suède...</i></b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Ce Ballet fut créé en 1982 par
Mats Ek pour le Cullberg Ballet. Sa présentation au public
chamboula le monde de la danse. Ce fut la première
fois qu'un chorégraphe revisita un monument du
répertoire classique et romantique : Giselle. A la présentation de ce ballet, certains crièrent au génie, d'autres au scandale.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<i>Lorsque l'on
regarde ce ballet, il faut se laisser emporter par l'intensité
émotionnelle des personnages et faire abstraction du ballet
classique originel, ce sont ceux qui n'ont pas su se détacher
de l'esthétique du ballet romantique qui n'ont pas su à son époque l'apprécier. </i><br />
<i> </i></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Mats Ek chamboule les codes, s'il garde
la tragédie romantique, il fait du récrit
fantastique un récit réaliste à
l'interprétation psychanalytique. Il transgresse le livret en
changeant les éléments fantastiques, Giselle ne meurt
pas mais sombre dans la folie. Le voyage d'Albrecht ne sera plus celui d'un
prince dans une <span id="p32">forêt </span>fantastique à la recherche de l'esprit de Giselle,
mais celui d'un voyage dans l'univers psychiatrique. Il n'est pas
hanté par l'esprit de Giselle, mais par celui de ses remords.
Le décor est fait de dessins et formes qui
rappelle la trame centrale du récit : la folie de Giselle.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://sp.yimg.com/ib/th?id=HN.608037863441828349&pid=15.1&P=0" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="142" src="https://sp.yimg.com/ib/th?id=HN.608037863441828349&pid=15.1&P=0" width="200" /></a></div>
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<b>Mouvements et structure du ballet... </b></div>
<span id="p49">Les mouvements sont une succession de formes dessinées
avec grandeur dans l'espace ce qui les rendent très lisibles aux
spectateurs.</span><span id="p50"> Ils sont liés de manière fluide dans un perpétuel mouvement qui utilise l'ensemble de l'espace scénique.</span><span id="p51"> Tours et sauts s'enchaînent, la chorégraphie est construite sur la base d'une règle chorégraphique que Mats <span class="s-rg" id="61">Ek</span> s'impose :</span><span id="p52"> utiliser l'espace et les mouvements dans toutes les dimensions et varier le type de mouvement.</span><span id="p53"> Dans le jargon de la danse, on qualifie ce ballet de « formel » et « néo-classique », « formel », car il met l'accent sur le dessin des formes des corps dans l'espace <span id="p73">(par opposition à des mouvements construits autour d'énergies ou d'une qualité de mouvement)</span></span><span id="p55">. Néo-Classique car il utilise le vocabulaire de la danse classique comme sa base chorégraphique. Mats <span class="s-rg" id="68">Ek</span>, vire les pointes, transforme les mouvements légers, aériens, portés vers le haut du ballet romantique en mouvements puissants qui prennent racine dans le sol pour s'étirer dans l'espace.</span><br />
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
C'est une chorégraphie que
demande de la part des danseurs beaucoup de virtuosité, Ana Laguna qui incarne le rôle principal de Giselle dans le casting originel est éblouissante, et reste à jamais intrinsèquement liée à ce chef d’œuvre du ballet moderne. </div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
<b><i>Avec la musique... </i></b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span id="p81">La relation de la chorégraphie à la musique est simple, les mouvements se calquent au rythme.</span><span id="p75"> La danse sublime et accompagne les impulsions et respirations de la musique d'<span class="s-rg" id="78">Adophe</span> Adam au point où l'on pourrait même penser qu'elle a été crée sur-mesure pour cette version.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<b><i>Il était une fois...</i></b><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://sp.yimg.com/ib/th?id=HN.608033040197616217&pid=15.1&P=0" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="150" src="https://sp.yimg.com/ib/th?id=HN.608033040197616217&pid=15.1&P=0" width="200" /></a></div>
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span id="p82">Le premier acte se déroule à la campagne.</span><span id="p103"> "Giselle jeune Paysanne, est perçue comme la simplette du village.</span><span id="p104">
Albrecht jeune bourgeois, amusé par l'attitude naïve de la jeune
villageoise, en fait son terrain de jeux et lui laisse croire à une
idylle amoureuse.</span><span id="p102"> Quand Giselle découvre la vérité, elle sombre dans la folie.</span><span id="p105"> Torturé par le remords Albrecht part à sa rencontre dans l'hôpital psychiatrique où elle est internée...</span><span id="p87"> </span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<span id="p87">Le deuxième acte se déroule dans l'hôpital psychiatrique.</span><span id="p88"> "Albrecht
torturé par le remords essaye d'aider Giselle, il n'y parvient pas et
ce voyage dans l'univers psychiatrique se transforme en une forme de
châtiment et chemin de croix intérieur...</span><span id="p106"> </span></div>
<br />
<br />
<b><span id="p106">Extrait des scènes principales :</span></b><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://ytimg.googleusercontent.com/vi/xxnTgcGtmBw/0.jpg" frameborder="0" height="315" iframe="" src="https://www.youtube.com/embed/CXPeLT6XSiI" width="420"></iframe> </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<b>Le Ballet complet : </b></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<u>Musique :</u> Adolphe Adam</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<u>Chorégraphie :</u> Mats Ek </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<u>Danseurs principaux :</u> Ana Laguna, Luc bouy, Yva Auezely, Vanessa McIntosh avec le Cullberg Ballet. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/CXPeLT6XSiI" width="420"></iframe>Isabelle Broussy Dansehttp://www.blogger.com/profile/10831044507542072924noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2488509591210188176.post-86805921362396959772015-02-06T10:10:00.001-08:002015-02-06T10:11:09.071-08:00La citation dansante du jour<div dir="ltr">
<div>
<i>Je considère comme gaspillée toute journée où je n'ai pas dansé.</i> </div>
F. Nietzsche<br />
<br />
<div>
<br />
</div>
</div>
Isabelle Broussy Dansehttp://www.blogger.com/profile/10831044507542072924noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2488509591210188176.post-75848729267361846272015-02-06T02:13:00.000-08:002015-02-06T03:45:45.509-08:00Fantomes<div class="h2" style="text-align: left;" title="Poème de Victor Hugo.">
On attribue à cette poésie de Victor Hugo d'avoir inspirée le livret du ballet romantique "Giselle" et la légende des Wilis écrit par Henri Vernoy de Saint-George et Theophile Gautier.</div>
<h2 class="h2" style="text-align: center;" title="Poème de Victor Hugo.">
Fantômes.</h2>
<div style="text-align: center;">
<span class="texte-invisible"></span>I.<br />
<br />
Hélas ! que j'en ai vu mourir de jeunes filles ! <br />
C'est le destin. Il faut une proie au trépas. <br />
Il faut que l'herbe tombe au tranchant des faucilles ; <br />
Il faut que dans le bal les folâtres quadrilles <br />
<span class="texte-invisible"></span>Foulent des roses sous leurs pas.<br />
<br />
Il faut que l'eau s'épuise à courir les vallées ; <br />
Il faut que l'éclair brille, et brille peu d'instants, <br />
Il faut qu'avril jaloux brûle de ses gelées <br />
Le beau pommier, trop fier de ses fleurs étoilées, <br />
<span class="texte-invisible"></span>Neige odorante du printemps.<br />
<br />
Oui, c'est la vie. Après le jour, la nuit livide. <br />
Après tout, le réveil, infernal ou divin. <br />
Autour du grand banquet siège une foule avide ; <br />
Mais bien des conviés laissent leur place vide. <br />
<span class="texte-invisible"></span>Et se lèvent avant la fin.<br />
<br />
<span class="texte-invisible"></span>II.<br />
<br />
Que j'en ai vu mourir ! – L'une était rose et blanche ; <br />
L'autre semblait ouïr de célestes accords ; <br />
L'autre, faible, appuyait d'un bras son front qui penche, <br />
Et, comme en s'envolant l'oiseau courbe la branche, <br />
<span class="texte-invisible"></span>Son âme avait brisé son corps.<br />
<br />
Une, pâle, égarée, en proie au noir délire, <br />
Disait tout bas un nom dont nul ne se souvient ; <br />
Une s'évanouit, comme un chant sur la lyre ; <br />
Une autre en expirant avait le doux sourire <br />
<span class="texte-invisible"></span>D'un jeune ange qui s'en revient.<br />
<br />
Toutes fragiles fleurs, sitôt mortes que nées ! <br />
Alcyions engloutis avec leurs nids flottants ! <br />
Colombes, que le ciel au monde avait données ! <br />
Qui, de grâce, et d'enfance, et d'amour couronnées, <br />
<span class="texte-invisible"></span>Comptaient leurs ans par les printemps !<br />
<br />
Quoi, mortes ! quoi, déjà, sous la pierre couchées ! <br />
Quoi ! tant d'êtres charmants sans regard et sans voix ! <br />
Tant de flambeaux éteints ! tant de fleurs arrachées !... <br />
Oh ! laissez-moi fouler les feuilles desséchées, <br />
<span class="texte-invisible"></span>Et m'égarer au fond des bois !<br />
<br />
Deux fantômes ! c'est là, quand je rêve dans l'ombre, <br />
Qu'ils viennent tour à tour m'entendre et me parler. <br />
Un jour douteux me montre et me cache leur nombre. <br />
A travers les rameaux et le feuillage sombre <br />
<span class="texte-invisible"></span>Je vois leurs yeux étinceler.<br />
<br />
Mon âme est une sœur pour ces ombres si belles. <br />
La vie et le tombeau pour nous n'ont plus de loi. <br />
Tantôt j'aide leurs pas, tantôt je prends leurs ailes. <br />
Vision ineffable où je suis mort comme elles, <br />
<span class="texte-invisible"></span>Elles, vivantes comme moi !<br />
<br />
Elles prêtent leur forme à toutes mes pensées. <br />
Je les vois ! je les vois ! Elles me disent : Viens ! <br />
Puis autour d'un tombeau dansent entrelacées ; <br />
Puis s'en vont lentement, par degrés éclipsées. <br />
<span class="texte-invisible"></span>Alors je songe et me souviens…<br />
<br />
<span class="texte-invisible"></span>III.<br />
<br />
Une surtout. – Un ange, une jeune espagnole ! <br />
Blanches mains, sein gonflé de soupirs innocents, <br />
Un œil noir, où luisaient des regards de créole, <br />
Et ce charme inconnu, cette fraîche auréole <br />
<span class="texte-invisible"></span>Qui couronne un front de quinze ans !<br />
<br />
Non, ce n'est point d'amour qu'elle est morte : pour elle, <br />
L'amour n'avait encor ni plaisirs ni combats ; <br />
Rien ne faisait encor battre son cœur rebelle ; <br />
Quand tous en la voyant s'écriaient : Qu'elle est belle ! <br />
<span class="texte-invisible"></span>Nul ne le lui disait tout bas.<br />
<br />
Elle aimait trop le bal, c'est ce qui l'a tuée. <br />
Le bal éblouissant ! le bal délicieux ! <br />
Sa cendre encor frémit, doucement remuée, <br />
Quand, dans la nuit sereine, une blanche nuée <br />
<span class="texte-invisible"></span>Danse autour du croissant des cieux.<br />
<br />
Elle aimait trop le bal. – Quand venait une fête, <br />
Elle y pensait trois jours, trois nuits elle en rêvait, <br />
Et femmes, musiciens, danseurs que rien n'arrête, <br />
Venaient, dans son sommeil, troublant sa jeune tête, <br />
<span class="texte-invisible"></span>Rire et bruire à son chevet.<br />
<br />
Puis c'étaient des bijoux, des colliers, des merveilles ! <br />
Des ceintures de moire aux ondoyants reflets ; <br />
Des tissus plus légers que des ailes d'abeilles ; <br />
Des festons, des rubans, à remplir des corbeilles ; <br />
<span class="texte-invisible"></span>Des fleurs, à payer un palais !<br />
<br />
La fête commencée, avec ses sœurs rieuses <br />
Elle accourait, froissant l'éventail sous ses doigts, <br />
Puis s'asseyait parmi les écharpes soyeuses, <br />
Et son cœur éclatait en fanfares joyeuses, <br />
<span class="texte-invisible"></span>Avec l'orchestre aux mille voix.<br />
<br />
C'était plaisir de voir danser la jeune fille ! <br />
Sa basquine agitait ses paillettes d'azur ; <br />
Ses grands yeux noirs brillaient sous la noire mantille. <br />
Telle une double étoile au front des nuits scintille <br />
<span class="texte-invisible"></span>Sous les plis d'un nuage obscur.<br />
<br />
Tout en elle était danse, et rire, et folle joie. <br />
Enfant ! – Nous l'admirions dans nos tristes loisirs ; <br />
Car ce n'est point au bal que le cœur se déploie, <br />
La centre y vole autour des tuniques de soie, <br />
<span class="texte-invisible"></span>L'ennui sombre autour des plaisirs.<br />
<br />
Mais elle, par la valse ou la ronde emportée, <br />
Volait, et revenait, et ne respirait pas, <br />
Et s'enivrait des sons de la flûte vantée, <br />
Des fleurs, des lustres d'or, de la fête enchantée, <br />
<span class="texte-invisible"></span>Du bruit des vois, du bruit des pas.<br />
<br />
Quel bonheur de bondir, éperdue, en la foule, <br />
De sentir par le bal ses sens multipliés, <br />
Et de ne pas savoir si dans la nue on roule, <br />
Si l'on chasse en fuyant la terre, ou si l'on foule <br />
<span class="texte-invisible"></span>Un flot tournoyant sous ses pieds !<br />
<br />
Mais hélas ! il fallait, quand l'aube était venue, <br />
Partir, attendre au seuil le manteau de satin. <br />
C'est alors que souvent la danseuse ingénue <br />
Sentit en frissonnant sur son épaule nue <br />
<span class="texte-invisible"></span>Glisser le souffle du matin.<br />
<br />
Quels tristes lendemains laisse le bal folâtre ! <br />
Adieu parure, et danse, et rires enfantins ! <br />
Aux chansons succédait la toux opiniâtre, <br />
Au plaisir rose et frais la fièvre au teint bleuâtre, <br />
<span class="texte-invisible"></span>Aux yeux brillants les yeux éteints.<br />
<br />
<span class="texte-invisible"></span>IV.<br />
<br />
Elle est morte. – A quinze ans, belle, heureuse, adorée ! <br />
Morte au sortir d'un bal qui nous mit tous en deuil. <br />
Morte, hélas ! et des bras d'une mère égarée <br />
La mort aux froides mains la prit toute parée, <br />
<span class="texte-invisible"></span>Pour l'endormir dans le cercueil.<br />
<br />
Pour danser d'autres bals elle était encor prête, <br />
Tant la mort fut pressée à prendre un corps si beau ! <br />
Et ces roses d'un jour qui couronnaient sa tête, <br />
Qui s'épanouissaient la veille en une fête, <br />
<span class="texte-invisible"></span>Se fanèrent dans un tombeau.<br />
<br />
<span class="texte-invisible"></span>V.<br />
<br />
Sa pauvre mère ! – hélas ! de son sort ignorante, <br />
Avoir mis tant d'amour sur ce frêle roseau, <br />
Et si longtemps veillé son enfance souffrante, <br />
Et passé tant de nuits à l'endormir pleurante <br />
<span class="texte-invisible"></span>Toute petite en son berceau !<br />
<br />
A quoi bon ? – Maintenant la jeune trépassée, <br />
Sous le plomb du cercueil, livide, en proie au ver, <br />
Dort ; et si, dans la tombe où nous l'avons laissée, <br />
Quelque fête des morts la réveille glacée, <br />
<span class="texte-invisible"></span>Par une belle nuit d'hiver,<br />
<br />
Un spectre au rire affreux à sa morne toilette <br />
Préside au lieu de mère, et lui dit : Il est temps ! <br />
Et, glaçant d'un baiser sa lèvre violette, <br />
Passe les doigts noueux de sa main de squelette <br />
<span class="texte-invisible"></span>Sous ses cheveux longs et flottants.<br />
<br />
Puis, tremblante, il la mène à la danse fatale, <br />
Au chœur aérien dans l'ombre voltigeant ; <br />
Et sur l'horizon gris la lune est large et pâle, <br />
Et l'arc-en-ciel des nuits teint d'un reflet d'opale <br />
<span class="texte-invisible"></span>Le nuage aux franges d'argent.<br />
<br />
<span class="texte-invisible"></span>VI.<br />
<br />
Vous toutes qu'à ses jeux le bal riant convie, <br />
Pensez à l'espagnole éteinte sans retour, <br />
Jeunes filles ! Joyeuse, et d'une main ravie, <br />
Elle allait moissonnant les roses de la vie, <br />
<span class="texte-invisible"></span>Beauté, plaisir, jeunesse, amour !<br />
<br />
La pauvre enfant, de fête en fête promenée, <br />
De ce bouquet charmant arrangeait les couleurs ; <br />
Mais qu'elle a passé vite, hélas ! l'infortunée ! <br />
Ainsi qu'Ophélia par le fleuve entraînée, <br />
<span class="texte-invisible"></span>Elle est morte en cueillant des fleurs !<br />
<br />
<span class="texte-invisible"></span><i class="poemes-auteurs">Avril 1828. - </i><span class="poemes-auteurs">Victor Hugo</span><i class="poemes-auteurs"></i><br />
<i class="poemes-auteurs"><br /></i>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwnK5zzxJ7rBNbtFXLHyWL9I8-LaneouqflJrECHA4n_ohErLhS8QL-_W083QWpZYndXUSs4e3savtnx7yZ-CmTaBB77cJDYwBsMm-FHIgTNy_3ilDDggzzYLdiEw0nGGNrcy8gD4W3cU/s1600/th2.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwnK5zzxJ7rBNbtFXLHyWL9I8-LaneouqflJrECHA4n_ohErLhS8QL-_W083QWpZYndXUSs4e3savtnx7yZ-CmTaBB77cJDYwBsMm-FHIgTNy_3ilDDggzzYLdiEw0nGGNrcy8gD4W3cU/s1600/th2.jpeg" /></a></div>
<i class="poemes-auteurs"><br /></i></div>
<br />Isabelle Broussy Dansehttp://www.blogger.com/profile/10831044507542072924noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2488509591210188176.post-35723212048130666082015-02-05T08:45:00.001-08:002015-02-05T08:47:45.587-08:00<div style="text-align: center;">
<i>"Une étrange maladie en ce temps<br />
A envahi le peuple<br />
Beaucoup de gens, par folie<br />
Se sont mis à danser<br />
Tout le jour et la nuit<br />
Sans repos<br />
Jusqu'à en tomber évanouis<br />
Plusieurs en sont morts."</i></div>
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxxN5DXxAz7FSCmjrkF3LvzLSYFNV50aI-pZ1HCNmubl6d-sw4JNeOcuiX49Kph7JS1K63VJqIHbORjLNEPWuVjG8Pe1aCqcV3eKpdvv6SWbzx4FgBY7jQp-Ql81uPkrejsKRN8D6C9G4/s1600/220px-Dancingmania1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxxN5DXxAz7FSCmjrkF3LvzLSYFNV50aI-pZ1HCNmubl6d-sw4JNeOcuiX49Kph7JS1K63VJqIHbORjLNEPWuVjG8Pe1aCqcV3eKpdvv6SWbzx4FgBY7jQp-Ql81uPkrejsKRN8D6C9G4/s1600/220px-Dancingmania1.jpg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La Manie Dansante</td></tr>
</tbody></table>
<span style="font-size: x-small;"> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Manie_dansante" target="_blank">http://fr.wikipedia.org/wiki/Manie_dansante</a></span> Isabelle Broussy Dansehttp://www.blogger.com/profile/10831044507542072924noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2488509591210188176.post-52393910011692705482014-10-05T05:59:00.001-07:002015-02-02T09:36:11.209-08:00Isabelle Broussy Dansehttp://www.blogger.com/profile/10831044507542072924noreply@blogger.com0